Alice Chegaray-Breugnot, créatrice de HPI, en est également la directrice de collection. « Le succès de la série représente une grande joie et une immense récompense. Je pense qu’il doit beaucoup à la force du personnage et de son incarnation par Audrey Fleurot. Morgane est hors norme à tous points de vue. Son intelligence, sa fantaisie, son look… Mais en même temps, elle semble très proche de nous, avec les mêmes difficultés et les mêmes défaillances », analyse-t-elle. « C’est un personnage populaire, qui galère financièrement mais redouble d’inventivité pour s’en sortir. Un profil trop rare en fiction. Ses préoccupations sont pourtant une réalité quotidienne pour beaucoup d’entre nous. Derrière ce personnage, HPI a une dimension universelle d’intégration et raconte l’histoire d’une revanche sociale ».
Une série généreuse…
Elle estime également que ce succès apporte une certaine responsabilité. « Nous ne pouvons pas décevoir et devons continuer à nous renouveler et surprendre. Avec mon coauteur Julien Anscutter, nous avions envie pour cette nouvelle saison d’explorer la relation de Morgane aux hommes : ses ex, les autres, son père et bien sûr Karadec. Leur relation est l’un des piliers de HPI et nous nous amusons à jouer de toutes les variations que peut offrir ce couple. C’est une série très généreuse, à tous les postes. Tout le monde a à cœur de faire la meilleure histoire possible. Mais ça "déborde" souvent et parvenir à tout faire tenir en 52 minutes est difficile. Le plus dur est alors de faire des choix ! »
Audrey Fleurot dans HPI saison 3 - © NICOLAS ROUCOU / SEPTEMBRE PRODUCTIONS / ITINERAIRE PRODUCTIONS / UGC / TF1
… et des réalisateurs conquis
Présent dès le début, Vincent Jamain a réalisé les 4 premiers épisodes de HPI. Il est celui qui a donné le ton de la série. Et pour sa troisième année derrière la caméra, il est toujours aussi enthousiaste : « Le succès rencontré par la série est génial ! Il prouve que la télévision évolue et ce constat me fait vraiment plaisir. C’est aussi la réussite de différentes rencontres, avec en premier lieu celle d’Audrey Fleurot et de son personnage. J’étais très heureux de revenir derrière la caméra pour cette 3e saison, d’autant plus que j’ai trouvé les textes particulièrement réussis. »
Mona Achache, arrivée en 2e saison, ne cache pas non plus son enthousiasme. « Le personnage de Morgane apporte un univers tellement large que chaque metteur en scène s’en empare avec son propre sens de la liberté et a la possibilité de mélanger tous les registres. Tout est possible et tout est permis ! » Un sentiment de liberté partagé par Djibril Glissant, arrivé lui aussi en saison 2 : « C’est un espace d’exploration plastique et narratif assez joyeux. Nous ne nous posons jamais la question de respecter quoi que ce soit et faisons juste ce dont nous avons envie dans le respect du texte avec en tête une mission essentielle : apporter le plus de plaisir possible aux téléspectateurs ».
Mission réussie !
Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou dans HPI saison 3 - © MANUELLE TOUSSAINT / SEPTEMBRE PRODUCTIONS / ITINERAIRE PRODUCTIONS / UGC / TF1
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