Ecrit par Elodie Leroy / Publié le 30/04/2020 à 17h19, mis à jour le 05/05/2020 à 18h42
Dans son podcast bimensuel «Vie d’aventure», Denis Brogniart reçoit des scientifiques, des voyageurs, des photographes ou encore des navigateurs. Interview.

Dans vos podcasts, des femmes et des hommes à l’histoire incroyable partagent leurs grandes réalisations mais aussi leurs échecs, et les leçons de vie qu'ils en ont tirées…
Denis Brogniart : Dans un premier temps, les auditeurs pourront vivre le tour du monde de Bertrand Piccard en ballon et à bord d’un avion solaire. Ils auront ensuite la possibilité de partager le terrible dilemme de Thomas Coville : continuer sa navigation vers l’Antarctique malgré une grosse infection au genou ou abandonner. Philippe Croizon nous fera aussi traverser la Manche avec lui et l’alpiniste Elisabeth Revol reviendra sur son ascension du Nanga Parbat, dans l’Himalaya, qui a coûté la vie à son binôme. Ces derniers ont un point en commun : le dépassement de soi. Leurs histoires, uniques, sont captivantes. En enregistrant ces témoignages, je n’ai pas vu le temps passer. Ces personnes ont de vrais talents de conteur. Avec de simples mots, ils sont capables de nous faire vivre leurs expéditions comme si nous y étions.

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de raconter ces histoires sous cette forme ?
J’y pensais depuis longtemps mais je n’avais jamais vraiment pu le mettre en place à cause de mon emploi du temps chargé. J’ai toujours aimé les aventuriers et l’idée de produire un format de podcast pour revenir sur les grandes heures de ces personnes extraordinaires est venue assez naturellement. Nous vivons dans un monde où tout est chronométré. Mais les témoignages de ces explorateurs sont bouleversants, incroyables et profonds. Il fallait leur laisser le temps de raconter leurs histoires. Le podcast permet cela. Dans ce format, les intervenants ont entre 50 mn et 1 h pour s’exprimer. Dans un podcast, il n’y a que le son. Cela laisse plus de place à l’imaginaire. Pendant les enregistrements, j’avais l’impression d’entendre le bruit du vent, de sentir les odeurs et de vivre les angoisses des explorateurs.

Comment avez-vous préparé votre podcast ?
La technologie est notre amie pendant le confinement. Nous n’avons pas besoin d’être côte à côte pour produire un podcast. Avec un ingénieur du son et les aventuriers, nous communiquions à distance, de chez nous. J’ai pu en enregistrer quatre en une semaine et je me suis régalé !

En cette période particulière, quel message souhaitez-vous transmettre aux téléspectateurs de TF1 ?
Tout d’abord, je souhaite les remercier pour leur fidélité. Chaque vendredi grâce à Koh-Lanta, je me réjouis, comme eux, de pouvoir partir à l’aventure au bout du monde le temps d’une soirée. Le divertissement est un remède pour garder le moral et son optimisme. Et le besoin de se divertir n’a jamais été aussi fort ! Je voudrais également leur conseiller de profiter de ces moments de confinement pour arrêter d’être dans le galop permanent de la vie et pour se poser. Cela fait du bien. C’est dans ces moments que l’on peut réfléchir et faire des choses que l’on ne faisait pas avant. Je recommande vivement aux téléspectateurs de prendre du temps pour écouter nos podcasts. Voici ce que je leur dis : Installez-vous dans votre canapé, mettez un casque et fermez les yeux.

Propos recueillis par Bastien Vaz

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